Articles

GROTTE

Image
  GROTTE Grotte, vous avez dit grotte ?  Mais quel est ce trou béant que je vois là sous mes pieds, n’est-ce pas une antre ?  L’antre du monstre dévoreur d’enfants qui se précipite à la première odeur captée ?  Où bien alors, je me trompe, c’est peut être un baume.  Non, non mon ami vous n’y êtes pas je pencherais pour les catacombes.  Je suis sûr que des squelettes peuplent   cette cave qui de fait est devenu un caveau.  Ce trou était sans doute une caverne qui avec le temps a pris des allures de souterrain, se laissant visiter, caresser comme une crypte que l’on découvre, une rocaille que l’on chérit.  C ette excavation n’est-elle pas plutôt une niche, au creux de laquelle on vient se cacher comme dans un renfoncement, heureux de prendre une retraite dans un souterrain ?  Une tanière, peut être ou un terrier favorable à la mise bas et à l’éducation des petits.  Une station archéologique serait sans nul doute plus élaborée, plus accueillante.  Non, je pense qu’il s’agit juste d’un t

MERE COURAGE

Image
  Mère courage affronte le vent Mère courage affronte la pluie Mère courage affronte la tempête Courbée par   le poids de son fardeau Elle souffle fort dans la nuit austère Il faut   pourtant   aller jusqu’au bout Ils viendront demain matin la chercher Ils ne passent qu’une fois par mois Les jambes fatiguées Le dos douloureux Mère courage affronte le vent Mère courage affronte la pluie Mère courage affronte la tempête Courbée par   le poids de son fardeau Mère courage va déposer sa poubelle au bout du chemin OMG/2016

Poème du 11 novembre

Image
  J’ai mal à la tête Je   mets du Chanel Je me fais la belle Pour ne pas être esthète   J’ai mal à la tête Je mets du numéro cinq Et c’est moi qui trinque Mais que je suis bête   J’ai mal à la tête Ça sent les égouts C’est le chien qui pète Et qui se tire à l’autre bout

NUIT

Image
  Nuit noire Mon Désespoir Nuit sans lune Ma fortune Nuit torride Je suis apatride Nuit noire Je ne fais que boire Nuit sans lune Je t’importune Nuit torride Je pars en Floride Nuit sans fin Je m’éteins

Madame,

Image
  Combien de jours, combien de nuits, depuis que vous avez franchi La porte du jardin de la maison d’à côté ? Je   me souviens de cet instant où votre silhouette élancée A foulé la petite allée de gravier, où vos pieds chaussés De fines ballerines vous ont mené jusqu’à l’entrée, Où je vous ai vu disparaître happée par la demeure voisine. De cet instant, est née une douleur au fond de ma poitrine Une douleur de joie et de désespoir, Qui chaque jour me dévore La joie de vous apercevoir chaque matin encore Le désespoir de ne plus vous voir Où allez-vous donc Madame chaque soir ? De quoi sont faites les heures qui nous séparent ? Mon esprit vagabonde à la recherche d’un   monde fêtard. Quel homme   a le plaisir de vous approcher, D’entendre votre voix, de capter votre regard voilé   Sur sa peau   sentir la caresse de votre main ? Madame, Quel est l’élu qui   hume chaque jour votre parfum ?  Je les hais tous, ceux qui croisent votre chemin, Partagent  

Lui

Image
  Il est mon phare Il est mon roc Mon phare dans la brume Mon roc dans le vent et la tempête Parfois le phare s’éteint Parfois le roc s’effrite Alors je deviens son phare Alors je deviens son roc OMG 9/10/2017

IL RESTE SANS VOIX

Image
  Dali: Jeune fille à la fenêtre  Il avait perdu sa voix Où avait-elle bien pu passer ? Il l’avait sûrement égarée Elle s’en était allée Par-dessus les toits    Il avait perdu sa voix Où avait-elle bien pu passer ? Il ne pouvait plus parler Exprimer sa pensée Il restait sans voix   Il avait perdu sa voix Où avait-elle bien pu passer ? Il l’avait cherchée Sans la retrouver Grand était son émoi   Il avait perdu sa voix Où avait-elle bien pu passer ? Quelle serait sa destinée ? Quelle serait sa   panacée ? Sans doute   dans ce qu’il aperçoit   Il avait perdu sa voix Où avait-elle bien pu passer ? C’est elle, à la fenêtre accoudée Lovée, Bouche bée Il reste sans voix   Odile Marteau Guernion LE 30/04/19